Des sommités dans les domaines de la philanthropie, de la résolution des conflits et des droits de la personne se joignent à un jury international pour désigner les prochains lauréats du Prix mondial du pluralisme

Ottawa, Canada – 14 mai 2024Le Centre mondial du pluralisme a le plaisir d’annoncer la composition du jury du Prix mondial du pluralisme 2025, qui en est à sa cinquième édition. Les jurés du Prix sont d’éminents spécialistes de diverses disciplines associées au pluralisme, dont l’élaboration des politiques, la consolidation de la paix, les droits de la personne, les affaires étrangères, la diversité linguistique et les médias.

Marwan Muasher, vice-président des études de la Fondation Carnegie pour la paix internationale et ancien ministre des Affaires étrangères de Jordanie, reprend la présidence du jury du Prix mondial du pluralisme. En plus de M. Muasher, le jury 2025 verra le retour de Reeta Roy, présidente et directrice générale de la Fondation Mastercard, l’une des plus grandes fondations privées au monde, et de Yásnaya Elena Aguilar Gil,linguiste ayuuk, écrivaine, traductrice et défenseuse des droits de la personne établie à Oaxaca.

Se joignant au prestigieux jury international cette année : Antonio Zappulla,PDG de la Fondation Thomson Reuters, branche philanthropique de Thomson Reuters; Comfort Ero, PDG de l’International Crisis Group, la plus importante organisation consacrée à la résolution des conflits dans le monde; Stephen Toope, président et chef de la direction de l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR); et Gam Shimray, secrétaire général de l’Asia Indigenous Peoples Pact.

Remis tous les deux ans, le Prix récompense le travail exceptionnel d’individus, d’entreprises, de chercheurs, de membres de la société civile et d’agences gouvernementales qui souhaitent mettre en place des sociétés dynamiques et inclusives, dans lesquelles la diversité est valorisée et respectée. À l’issue d’un processus rigoureux, le jury international sélectionnera les 10 finalistes du cinquième Prix mondial du pluralisme. Les noms des finalistes seront dévoilés à l’automne 2025, et les trois lauréats recevront chacun 50 000 $ CA pour poursuivre leur travail en faveur du pluralisme. L’acceptation des candidatures pour le Prix du pluralisme 2025 a été prolongée jusqu’au 9 juin 2024, à 17 h (HNE).

« Face aux tendances mondiales à la division et à la polarisation, il est essentiel de reconnaître et de faire entendre la voix de ceux et celles qui démontrent que le pluralisme est une force motrice des transformations positives, explique Marwan Muasher, président du jury du Prix mondial du pluralisme. J’ai le privilège de collaborer avec mes collègues jurés pour désigner les prochains lauréats du Prix, qui récompensent les défenseurs et défenseuses du pluralisme à l’échelle mondiale. »

 « Tandis que le Prix entame son cinquième cycle, nous sommes reconnaissants pour les contributions inestimables de nos jurés exceptionnels, qui ont mis leur expertise à notre disposition au fil des ans. Nous remercions les jurés sortants pour leur dévouement au pluralisme – leurs perspectives ont fait du Prix ce qu’il est aujourd’hui. Les nouveaux membres du jury enrichiront notre perception des efforts considérables qu’il faut déployer pour faire avancer le pluralisme dans la société, en particulier face aux immenses défis auxquels le monde est actuellement confronté. C’est avec un immense honneur que nous les accueillons au sein de notre jury », a déclaré Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial du pluralisme.

Nouveaux jurés : (par ordre alphabétique des prénoms)

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À PROPOS DU PRIX MONDIAL DU PLURALISME
Le Prix mondial du pluralisme récompense le pluralisme en action. Décerné aux deux ans à des particuliers, des organisations, des agences gouvernementales et des entreprises du monde entier, le Prix salue le travail inspirant et courageux qui contribue à la création de sociétés inclusives dans lesquelles la diversité est valorisée et protégée.

Le Prix est attribué par le Centre mondial du pluralisme, une organisation indépendante à but non lucratif fondée par Son Altesse l’Aga Khan et le gouvernement du Canada. Il est rendu possible en partie grâce au soutien généreux du Groupe Financier Banque TD.

Pour obtenir de plus amples renseignements à propos du Prix, visitez le https://prix.pluralisme.ca.

À PROPOS DU JURY DU PRIX MONDIAL DU PLURALISME 2025

Nouveaux jurés : (par ordre alphabétique des prénoms)

Antonio Zappulla, PDG, Fondation Thomson Reuters | Royaume-Uni

Antonio Zappulla est PDG de la Fondation Thomson Reuters, branche philanthropique de Thomson Reuters, où il dirige des initiatives juridiques et médiatiques de grande envergure dans plus de 150 pays.Possédant une vaste expérience en matière de transformation organisationnelle et de stratégies des affaires, M. Zappulla plaide en faveur de la diversité et de l’inclusion. Il est le fondateur d’Openly, la première plateforme mondiale dédiée à la couverture des actualités LGBT+.Reconnu pour son engagement en faveur des droits de la personne, Zappulla a été nommé officier de la République italienne en 2022 et a été classé premier dans la liste OUTstanding du Financial Times en 2018.Il contribue au programme du Forum économique mondial et est conseiller de One Young World. Il fait partie de nombreux conseils d’administration, dont celui de l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme à l’Université d’Oxford. M. Zappulla est titulaire d’un diplôme en journalisme et d’une maîtrise en études du Moyen-Orient, et possède un diplôme en gestion d’entreprise de la Stanford Graduate School of Business.

Comfort Ero, PDG, International Crisis Group | Royaume-Uni / Nigeria

Comfort Ero, présidente et directrice générale d’International Crisis Group depuis décembre 2021, possède plus de vingt ans d’expérience dans des régions frappées par le conflit. Forte de son expertise en matière de prévention, de gestion et de résolution des conflits, elle a joué un rôle essentiel dans la médiation de différends complexes et dans la promotion de missions de maintien de la paix. L’engagement de Mme Ero en faveur de la justice transitionnelle a été manifeste tout au long de sa carrière, comme en témoigne son mandat de directrice adjointe du programme Afrique du Centre international pour la justice transitionnelle. En outre, son expérience en tant que responsable des affaires politiques et conseillère politique auprès de la mission des Nations Unies au Libéria souligne sa connaissance approfondie de la politique complexe et des relations internationales de l’Afrique. Titulaire d’un doctorat de la London School of Economics de l’Université de Londres, Mme Ero est reconnue comme une autorité de premier plan dans son domaine et apporte sa contribution à divers conseils et organes consultatifs.

M. Gam Shimray, secrétaire général, Asia Indigenous Peoples Pact | Thaïlande

Gam A. Shimray, un Naga du nord-est de l’Inde, est le secrétaire général de l’Asia Indigenous Peoples Pact, une organisation régionale de défense des droits des Autochtones qui compte des membres dans quatorze pays d’Asie. Militant des droits de la personne, il défend et promeut les droits des peuples autochtones depuis 30 ans. Son travail consiste principalement à faire avancer l’autogouvernance des peuples autochtones et la décentralisation démocratique, qui s’entrecroisent avec la création d’une société pluraliste en Asie. Il a également occupé plusieurs postes importants à l’échelle nationale et régionale dans le domaine des droits des peuples autochtones.

Stephen Toope O.C., MSRC, L.LD | Président et chef de la direction, CIFAR | Canada
Stephen Toope, président et chef de la direction de l’Institut canadien de recherches avancées (CIFAR), possède une vaste expérience qu’il saura mettre à contribution dans son rôle de juré. En tant que 346e vice-chancelier de l’Université de Cambridge, il est entré dans l’histoire en devenant le premier ressortissant d’un pays autre que le Royaume-Uni à occuper ce poste. Son importante carrière lui a permis d’occuper des postes de direction comme celui de directeur de la Munk School des affaires internationales de l’Université de Toronto, de président de l’Université de la Colombie-Britannique, et de président fondateur de la Fondation Pierre Elliott Trudeau. M. Toope est diplômé de Harvard, de McGill et du Trinity College de Cambridge. Dans le cadre de ses fonctions publiques, il a présidé le Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées et involontaires et a été enquêteur pour la Commission d’enquête sur les actions des représentants du gouvernement canadien concernant Maher Arar. M. Toope est un auteur et un conférencier reconnu dans le domaine du droit international, ayant publié des ouvrages et donné des conférences dans le monde entier. Parmi les nombreuses distinctions qui lui ont été décernées, il a été élu au sein de prestigieux organismes tels que l’Institut de droit international, en plus d’avoir reçu des diplômes honorifiques et des prix d’établissements pédagogiques au Canada et au Royaume-Uni. M. Toope est membre de la Société royale du Canada et officier de l’Ordre du Canada.

De retour : (par ordre alphabétique des prénoms) 

Marwan Muasher, vice-président des études de la Fondation Carnegie pour la paix internationale | Jordanie, Président du jury
Marwan Muasher est vice-président des études de la Fondation Carnegie pour la paix internationale. Il a été vice-président principal des affaires extérieures à la Banque mondiale de 2007 à 2010. Avant d’occuper ce poste, M. Muasher a été ministre des Affaires étrangères (2002–2004) ainsi que vice-premier ministre (2004–2005) de la Jordanie. En 1995, M. Muasher a ouvert la première ambassade de la Jordanie en Israël, et en 1996, il a été nommé ministre de l’Information et porte-parole du gouvernement. De 1997 à 2002, il a de nouveau été ambassadeur, cette fois à Washington, où il a négocié le premier accord de libre-échange entre les États-Unis et un pays arabe. Il a écrit deux livres : The Second Arab Awakening, publié par la Yale University Press en janvier 2014, et The Arab Center: The Promise of Moderation, également publié par la Yale University Press, en juin 2008. Il a fait partie du conseil d’administration du Centre mondial du pluralisme de 2015 à 2019 et est membre du conseil d’administration de l’Université américaine de Beyrouth depuis 2007.

Reeta Roy, PDG, Fondation Mastercard | Canada

Reeta Roy, PDG de la Fondation Mastercard, supervise environ 40 milliards de dollars d’actifs et continue à définir la vision de la Fondation en encourageant une culture de l’écoute et en construisant des partenariats mondiaux diversifiés. Leader entrepreneuriale axée sur les valeurs, Mme Roy possède près de trente ans d’expérience mondiale dans les secteurs privé et philanthropique. Sous sa direction, la Fondation a concentré son travail en Afrique, où elle met actuellement en œuvre sa stratégie Young Africa Works pour permettre à 30 millions de jeunes d’accéder à un travail digne et satisfaisant d’ici 2030. La Fondation sert également les jeunes Autochtones du Canada par le biais de son initiative EleV. Avec un budget de plus de 6 milliards de dollars, la Fondation améliore l’éducation, favorise l’inclusion financière et renforce la résilience à l’issue de la COVID-19. Avant de se joindre à la Fondation, Mme Roy a dirigé la division de la citoyenneté et de la politique mondiales d’Abbott Laboratories ainsi que sa fondation corporative, l’Abbott Fund. Mme Roy croit au potentiel de la philanthropie de créer un impact à grande échelle en commençant par l’écoute.

Yásnaya Aguilar Gil, linguiste ayuuk, écrivaine, traductrice et défenseuse des droits de la personne | Mexique                                    
Née à Ayutla Mixe, dans l’Oaxaca, Yásnaya Elena Aguilar Gil est une linguiste, écrivaine, traductrice et défenseuse des droits de la personne. Elle travaille en ayuuk, en espagnol et en anglais. Elle est membre de COLMIX, un collectif qui effectue des recherches sur la langue, l’histoire et la culture mixe.En février 2019, elle a été invitée à la session ordinaire de la 14e législature de la Chambre des députés dans le cadre de l’année internationale des langues autochtones afin de prononcer un discours en mixe, dans lequel elle a parlé de la condition des langues autochtones du Mexique.Elle a écrit pour divers médias au Mexique, dont Letras Libres, Nexos et la Revista de la Universidad de México.