Annonce des lauréats du Prix mondial du pluralisme 2023

Trois lauréats ont été sélectionnés et recevront 50 000 $ pour poursuivre leur travail en faveur du pluralisme

OTTAWA, CANADA, 25 octobre 2023 – Le Centre mondial du pluralisme, une organisation sans but lucratif et indépendante, a annoncé aujourd’hui les trois lauréats du Prix mondial du pluralisme 2023. 

Un jury international indépendant composé de spécialistes a sélectionné les trois lauréats et les sept mentions d’honneur de cette année parmi 200 candidatures provenant de 60 pays, à l’issue d’un processus d’examen rigoureux. Remis tous les deux ans, le Prix mondial du pluralisme célèbre le travail inspirant et courageux qui contribue à bâtir des sociétés plus inclusives dans lesquelles la diversité est valorisée et protégée.  

M. Marwan Muasher, Ph. D., président du jury et vice-président des études à la Fondation Carnegie pour la paix internationale, s’exprime ainsi : « Le travail des lauréats a une valeur considérable dans le monde d’aujourd’hui. Le pluralisme n’est pas ancré dans toutes les sociétés ni dans tous les pays du monde. Les personnes qui travaillent pour le pluralisme et qui croient sincèrement que la diversité est une source de force, et non de faiblesse, ont besoin d’être reconnues et célébrées ». 

Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial du pluralisme, déclare : « Je ne vois rien de plus important que de renouveler son engagement envers les valeurs du pluralisme et d’encourager les leaders du monde entier à en faire autant. Les lauréats du Prix mondial du pluralisme 2023 montrent comment faire avancer le pluralisme avec créativité et courage. J’espère qu’ils seront perçus comme des exemples du leadership qu’il est possible d’exercer, même lorsque les divisions semblent insurmontables ». 

Esther Omam s’exprime ainsi : « Ce prix est une confirmation de la valeur du concept voulant qu’on ne laisse personne de côté. Que l’humanité, plus que jamais, doit toujours passer en premier. Que notre diversité est notre lien et que, grâce au pluralisme, chacun peut s’exprimer. Ce prix symbolise toutes les raisons pour lesquelles je me bats en tant que femme, artisane de la paix et leader au Cameroun, un pays dans lequel l’acceptation de notre diversité et de notre pluralité peut être une solution à notre situation difficile ».  

Eduardo Martinez, directeur général et représentant juridique du Réseau d’interprètes et de promoteurs interculturels A.C. s’exprime ainsi : « Ce prix est une occasion de faire connaître les luttes des jeunes du Sud, des jeunes racialisés qui résistent à l’oppression linguistique et culturelle de l’État et de son système judiciaire. Nous nous réinventons et nous nous battons, ensemble, depuis nos territoires ». 

Oday Karsh, directeur général de RÉFORME, dit : « Depuis ses débuts, RÉFORME se consacre à la promotion de la diversité et à l’acceptation des différences comme une ressource précieuse pour la diversité sociale et culturelle, qui à son tour favorise la solidarité entre les différentes composantes de la société palestinienne. Nous luttons activement contre les stéréotypes et la stigmatisation sur tous les fronts. Ce prix témoigne que nous sommes engagés sur la bonne voie et nous espérons qu’il s’agira d’une réussite internationale pour la Palestine. Il nous incite à poursuivre nos courageux efforts contre l’exclusion, l’asymétrie de pouvoir et la marginalisation. Il nous aidera à mieux nous faire entendre pour réclamer le rétablissement de la démocratie en Palestine ». 

Les lauréats seront récompensés lors d’une cérémonie qui se tiendra en novembre à Ottawa, au Canada. Chaque lauréat recevra 50 000 CAD pour poursuivre son travail en faveur du pluralisme. 

Prix mondial du pluralisme 2023 mentions d’honneur (par ordre alphabétique):  

Build Up (Kenya/États-Unis/monde) travaille avec des institutions de consolidation de la paix et un réseau d’innovateurs pour la paix afin de lutter contre la polarisation et de faire en sorte que les processus de consolidation de la paix intègrent davantage de voix et de points de vue différents en mettant un accent particulier sur les technologies numériques. 

Deeyah Khan (Norvège/États-Unis) est une documentariste et une militante qui lutte contre l’extrémisme et encourage la compréhension et l’empathie au-delà des clivages idéologiques, religieux et raciaux.  

Esther Omam (Cameroun) est une artisane de la paix, une médiatrice et une défenseuse des droits de la personne qui mobilise les femmes et les jeunes du Cameroun pour plaider en faveur de la fin des conflits et des hostilités.  

Le Réseau interconfessionnel mondial pour les personnes de tous les sexes, de toutes les orientations sexuelles, de toutes les identités et expressions de genre – GIN-SSOGIE (Afrique du Sud/monde) soutient les croyants LGBTQI+ des pays du Sud et de l’Est pour qu’ils plaident en faveur de la fin des violences et des persécutions à l’encontre des minorités sexuelles et de genre.  

India Love Project (Inde) s’attaque à l’exclusion et aux préjugés en Inde en diffusant sur les médias sociaux des histoires d’amour et d’unions non traditionnelles entre couples interconfessionnels, intercastes et LGBTQ+.  

Lea Baroudi (Liban) est une médiatrice de paix qui utilise l’art, la culture et l’entreprise sociale pour offrir à la jeunesse libanaise la rare possibilité de se forger un avenir en dehors de l’extrémisme violent et du sectarisme.  

L’Institut d’éducation civique Politize! (Brésil) est une organisation non partisane et à but non lucratif qui s’attaque à la polarisation au Brésil en dispensant une éducation politique gratuite et impartiale, en formant des leaders civiques pour résoudre les problèmes de politique publique et en formant des enseignants pour qu’ils éduquent les jeunes à devenir des citoyens engagés. 

Le Réseau d’interprètes et de promoteurs interculturels Association civile (Mexico) est un collectif de jeunes autochtones d’Oaxaca, au Mexique, qui combat l’exclusion en fournissant des services d’interprétation en langue autochtone normalement inaccessibles aux personnes engagées dans des procédures judiciaires. 

REFORME : Association palestinienne pour l’autonomisation et le développement local (Palestine) est une organisation non gouvernementale qui renforce la solidarité entre les groupes en Palestine en leur donnant les moyens de participer à la vie sociale et d’influencer la prise de décision. 

Touché (Belgique) est une entreprise sociale qui apporte un soutien aux détenus actuels et anciens ainsi qu’aux jeunes à risque et qui, ce faisant, propose une vision positive de la colère et de l’agression.

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