Dix finalistes sont reteuns pour le Prix mondial du pluralisme 2023

DIX FINALISTES SONT RETENUS POUR LE PRIX MONDIAL DU PLURALISME 2023 

Le Centre mondial du pluralisme récompense les efforts exceptionnels déployés à l’échelle mondiale pour contribuer à la création de sociétés plus inclusives 

OTTAWA, CANADA, 13 septembre 2023 – Pour répondre à l’urgent besoin de soutenir des réponses positives à la diversité, le Centre mondial du pluralisme a annoncé aujourd’hui les dix finalistes du Prix mondial du pluralisme 2023. Décerné tous les deux ans, le Prix récompense le travail inspirant et courageux qui contribue à l’édification de sociétés plus inclusives dans lesquelles la diversité est valorisée et protégée. 

« La créativité, le courage et l’engagement dont ont fait preuve les finalistes de cette année sont extrêmement importants à l’heure actuelle », a déclaré Meredith Preston McGhie, secrétaire générale du Centre mondial du pluralisme. « Dans un contexte de polarisation croissante à l’échelle mondiale, il est essentiel d’amplifier l’impact des leaders du pluralisme qui créent des sociétés plus inclusives et plus pacifiques dans lesquelles la diversité est valorisée. J’espère que ces exemples nous pousseront tous à les imiter et à passer à l’action. » 

Selon le président du jury, Marwan Muasher, Ph. D., de la Fondation Carnegie pour la paix internationale, ancien ministre des Affaires étrangères et vice-premier ministre de Jordanie, « les finalistes du Prix ont apporté des contributions exceptionnelles à la promotion du pluralisme dans certains des contextes les plus difficiles du monde. Ils renforcent leurs communautés en aidant à établir une base de respect mutuel, de coopération et d’objectifs communs ».  

Les candidatures au Prix font l’objet d’un examen rigoureux et les finalistes sont sélectionnés par un jury international composé de spécialistes indépendants. Les finalistes de cette année, choisis parmi 200 candidatures provenant de 60 pays, œuvrent au renforcement du pluralisme dans leur société par le biais d’un large éventail de disciplines, allant de la consolidation de la paix à la traduction, en passant par l’entreprise sociale, la thérapie par le sport, la narration, la technologie et plus encore. Alors que nombre d’entre eux ont un impact à l’échelle mondiale, les finalistes de 2023 sont établis en Belgique, au Brésil, au Cameroun, en Inde, au Kenya, au Liban, au Mexique, en Palestine, en Afrique du Sud et aux États-Unis. 

Parmi ces dix finalistes, trois lauréats et sept mentions d’honneur seront annoncés en octobre et récompensés lors d’une cérémonie qui se tiendra en novembre à Ottawa, au Canada. Chaque lauréat recevra un prix de 50 000 dollars canadiens pour poursuivre son travail en faveur du pluralisme. 

Découvrez les finalistes du Prix mondial du pluralisme 2023 (par ordre alphabétique) :

Build Up (Kenya/États-Unis/monde) travaille avec des institutions de consolidation de la paix et un réseau d’innovateurs pour la paix afin de lutter contre la polarisation et de faire en sorte que les processus de consolidation de la paix intègrent davantage de voix et de points de vue différents en mettant un accent particulier sur les technologies numériques. 

Deeyah Khan (Norvège/États-Unis) est une documentariste et une militante qui lutte contre l’extrémisme et encourage la compréhension et l’empathie au-delà des clivages idéologiques, religieux et raciaux.  

Esther Omam (Cameroun) est une artisane de la paix, une médiatrice et une défenseuse des droits de la personne qui mobilise les femmes et les jeunes du Cameroun pour plaider en faveur de la fin des conflits et des hostilités.  

Le Réseau interconfessionnel mondial pour les personnes de tous les sexes, de toutes les orientations sexuelles, de toutes les identités et expressions de genre – GIN-SSOGIE (Afrique du Sud/monde) soutient les croyants LGBTQI+ des pays du Sud et de l’Est pour qu’ils plaident en faveur de la fin des violences et des persécutions à l’encontre des minorités sexuelles et de genre.  

India Love Project (Inde) s’attaque à l’exclusion et aux préjugés en Inde en diffusant sur les médias sociaux des histoires d’amour et d’unions non traditionnelles entre couples interconfessionnels, intercastes et LGBTQ+.  

Lea Baroudi (Liban) est une médiatrice de paix qui utilise l’art, la culture et l’entreprise sociale pour offrir à la jeunesse libanaise la rare possibilité de se forger un avenir en dehors de l’extrémisme violent et du sectarisme.  

L’Institut d’éducation civique Politize! (Brésil) est une organisation non partisane et à but non lucratif qui s’attaque à la polarisation au Brésil en dispensant une éducation politique gratuite et impartiale, en formant des leaders civiques pour résoudre les problèmes de politique publique et en formant des enseignants pour qu’ils éduquent les jeunes à devenir des citoyens engagés. 

Le Réseau d’interprètes et de promoteurs interculturels Association civile (Mexico) est un collectif de jeunes autochtones d’Oaxaca, au Mexique, qui combat l’exclusion en fournissant des services d’interprétation en langue autochtone normalement inaccessibles aux personnes engagées dans des procédures judiciaires. 

REFORME : Association palestinienne pour l’autonomisation et le développement local (Palestine) est une organisation non gouvernementale qui renforce la solidarité entre les groupes en Palestine en leur donnant les moyens de participer à la vie sociale et d’influencer la prise de décision. 

Touché (Belgique) est une entreprise sociale qui apporte un soutien aux détenus actuels et anciens ainsi qu’aux jeunes à risque et qui, ce faisant, propose une vision positive de la colère et de l’agression.

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